Comment bien porter son chapeau en raphia ?  

Chapeau d'été

Enfin l’été ! ☀️ Les vacances se profilent et c’est le moment de se relaxer au soleil et d’y faire le plein de vitamine D !

Qu’il s ‘agisse de siroter sa limonade au bord de la piscine les pieds dans l’eau, de grignoter sur la plage ⛱️ entre amies ou d’arpenter vaillamment les sentiers de montagne, il est indispensable de toujours le faire avec son chapeau en raphia sur la tête afin d’éviter les petits aléas que procure une trop forte exposition au soleil !

Léger et respirant, le chapeau en raphia gardera votre tête au frais et vous protégera des coups de chaleurs.

Mais, comment porter votre chapeau en raphia ?

Il faut éviter de poser son chapeau en raphia trop en arrière de la tête car à la moindre prise au vent … et hop vous serez amenée à courir derrière votre chapeau !

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L’histoire de nos chapeaux en raphia…

Pourquoi le métier de chapelière ?  

Du vêtement au chapeau…

C’est durant de belles journées d’été ☀️ que j’ai appris la couture de vêtements auprès de ma grand-mère.
Je cousais à ses côtés, dans sa petite maison nichée en Auvergne au beau milieu des champs.
Je m’installais parfois avec mon matériel de couture dans son magnifique jardin fleuri 🌷pour profiter du soleil.  
Et quand, je ne cousais pas, ma grand-mère me racontait les anecdotes de ces parents tailleurs et de son enfance, admirative je buvais ces paroles.

De jolis moments de partage qui ont été pour moi un déclic, puisque par la suite j’ai suivi une formation de couture à Paris et à la fin de celle-ci j’ai eu l’envie d’apprendre un savoir-faire spécifique.

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Nos chapeaux en raphia

Le chapeau en raphia … Un retour à l’authenticité ?

Un savoir-faire traditionnel

Véritable richesse économique pour les Malgaches, les premières utilisations du raphia remontent au XVIème siècle.
A la fin de la saison des pluies, les cultivateurs montent sur les palmiers 🌴 pour couper les jeunes feuilles.
Ils vont exfolier de fines lamelles de ces pousses.
Celles-ci seront lavées et séchées au soleil, sur le sol ou sur des nattes pour après être travaillées.
La suite du travail est confiée aux femmes qui méticuleusement vont tresser à l’aide de leurs mains les fibres une à une pour concevoir des cônes de paille.
Cette matière première permettra à la créatrice Anaïs de créer ces chapeaux.


Vous découvrirez prochainement un article sur notre savoir-faire : les étapes de la fabrication du chapeau.

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Notre pantalon pied de poule

La naissance d’un motif British. 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

Pantalon cigarette pied de poule

Connu sous le nom de Pied-de-poule en France, il est appelé Houndstooth Outre-Manche que l’on peut traduire par dent de chien.
La plante Cynodon serait à l’origine de ce changement de nom.
Considéré comme du chiendent, ce végétal a pour nom « pied de poule » à cause de sa forme.
Le motif de notre pantalon pied de poule est né en Écosse en 1880, il trouve son origine auprès des bergers.
Celui-ci initialement en laine muni d’une mosaïque noire et blanche, il a été créé pour les vêtir chaudement.
C’est à la suite de l’apparition du prince de Galles en tenue Pied de Poule dans un magazine Vogue en 1934, que le motif devient populaire.

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De fil en aiguille…

Les couturières, premières féministes ?

Jadis seul les hommes étaient autorisés à confectionner des vêtements, en effet c’était les tailleurs qui vêtaient les hommes et les femmes.
Le métier de couturière consistait uniquement à effectuer des retouches.
C’est sous Louis XIV que les grisettes obtinrent l’autorisation de réaliser des vêtements pour femmes.

Aux 19ème siècle la révolution industrielle va bouleverser la vie de ces artisanes.
Nombreuses sont celles qui ont pris le chemin de l’usine.
Elles ont perdu leur statut de couturière pour celui d’ouvrière du textile.
Elles effectuaient des gestes répétés avec une cadence infernale.

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Du dessin au prototype

En quoi consiste le métier de notre modéliste ?

Anaïs la créatrice travaille en étroite collaboration avec la modéliste Laura.
Laura va concrétiser en 3D le croquis que la créatrice a dessiné en le décryptant de son œil averti.

Après avoir effectué cette analyse, elle forme l’ébauche du vêtement avec une toile en coton qu’elle épingle et règle sur un buste : c’est ce qu’on appelle le moulage.
Se dessine alors une première maquette du vêtement dans une taille définie au préalable.
Cette étape permet de définir les lignes, le tombé du tissu et les volumes de la pièce.
Pour simuler au mieux l’apparence du textile choisi, l’artisan utilise soit une toile de coton souple soit épaisse afin de se rapprocher au mieux du toucher attendu.

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Du coquillage au bouton

Quelles sont les différentes étapes nécessaires à la réalisation de nos bouton?

Nous allons vous décrire succinctement le travail de nos boutonniers mais il faut savoir qu’on ne compte pas moins de dix-sept étapes essentielles pour l’obtention de ce petit objet. Précision et patience sont de mise pour exercer ce métier traditionnel.

Pour l’artisan, la première étape, et non des moindres, consiste à visuellement effectuer un tri des coquillages.
Puis, à l’aide d’un tour et d’un outil que l’on appelle « fraise », le boutonnier découpe dans la matière nacrée des petites formes rondes dénommées « pions ».
Il existe des fraises de diamètres différents selon la taille désirée.
Ce processus entrainant un échauffement des pions il convient ensuite de les décaper à l’acide chlorhydrique pour les nettoyer.

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L’histoire du bouton

Quelle est l’origine du bouton ?

Fleurs

Née en Asie au début de notre ère, cette petite pièce fut baptisée « bouton » en référence au bourgeon végétal dont la forme a inspiré cet objet.

Nous avons tendance à l’oublier – peut-être est-ce dû à sa petite taille – pourtant le bouton a fait son apparition dès le XIIème siècle en Europe occidentale et depuis il a traversé notre histoire en ne cessant d’évoluer.
Il ne fut pas immédiatement adopté par l’aristocratie, mais on lui conféra rapidement l’avantage de ne pas abîmer les vêtements contrairement à certaines attaches d’antan.
Dès le Moyen-Âge, ce petit objet était un indicateur social, il était en métaux précieux pour les plus fortunés et en corne et bois pour les plus modestes.

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