De fil en aiguille…

Les couturières, premières féministes ?

Jadis seul les hommes étaient autorisés à confectionner des vêtements, en effet c’était les tailleurs qui vêtaient les hommes et les femmes.
Le métier de couturière consistait uniquement à effectuer des retouches.
C’est sous Louis XIV que les grisettes obtinrent l’autorisation de réaliser des vêtements pour femmes.

Aux 19ème siècle la révolution industrielle va bouleverser la vie de ces artisanes.
Nombreuses sont celles qui ont pris le chemin de l’usine.
Elles ont perdu leur statut de couturière pour celui d’ouvrière du textile.
Elles effectuaient des gestes répétés avec une cadence infernale.

Pratiquée à domicile par les femmes de la famille, la couture faisait partie des tâches quotidiennes, une activité naturellement inculquée et dévolue aux femmes depuis l’enfance.
Trop peu de couturières ont été reconnues pour leur travail à l’instar de Gabrielle Chanel ou encore Jeanne Lanvin qui font office d’exceptions.
Pourtant, leur rôle a été essentiel pendant la guerre de 14-18, elles ont remplacé les hommes en confectionnant les uniformes de ceux-ci partis au front.
Ces fortes femmes se sont longtemps battues pour leurs droits et leur dignité.
C’est en partie, grâce à ces ouvrières que nous bénéficions du week-end, à la suite de la grève de mai 1917.

Comment valorisons-nous le travail de nos artisanes ?


Les mentalités et leurs conditions de travail ont évolué aujourd’hui en France, mais les couturières restent malgré tout des petites mains invisibles…. et pourtant si indispensables à la confection de nos vêtements.
C’est pourquoi chaque vêtement ARISI Paris est signé par l’auteure de son œuvre ainsi les artisanes déposent avec fierté leur empreinte.
C’est aussi une manière pour notre marque de reconnaître leur précieux savoir-faire et de les considérer à leur juste valeur.
Emma, Claudia ou encore Noura voici les prénoms de ces femmes talentueuses de l’ombre qui conçoivent vos pièces.
Elles travaillent dans un petit atelier parisien à taille humaine où chacune exerce dans son intégralité son métier de couturière.

C’est avec dextérité qu’elles coupent, assemblent, repassent et finalisent délicatement les pièces à la main.
Parfois elles cousent puis décousent jusqu’à l’obtention d’une pièce « parfaite ».
Chaque vêtement leur demande entre 6 à 8 heures de travail.
Celui-ci n’est jamais sans risque il arrive qu’elles se piquent les doigts.
Pour les couturières superstitieuses attention : un présage est à prévoir selon l’endroit de la piqûre sur la main.

Un savoir-faire d’exception exécuté avec soin, patience et cœur ! 

Retrouvez notre collection ARISI Paris.
Plus qu’un vêtement… c’est une pièce unique qui raconte une histoire.